lundi 1 novembre 2021
Leonard Cohen - Waiting For The Miracle - В Ожидании Чуда (Lyric - текст...
samedi 7 août 2021
MARYLYN MONROE
50 ans après "L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut être totalement ridicule que totalement ennuyeux."
"Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur..."
"Donnez à une femme de belles chaussures et elle pourra conquérir le monde."
"Ce que je porte pour dormir ? Chanel N°5 !"
"Je ne veux pas être riche, je veux être merveilleuse"sa conique de tous les temps".
50 ans après "L'imperfection est beauté, la folie est génie et il vaut être totalement ridicule que totalement ennuyeux."
"Je suis égoïste, impatiente et peu sûre de moi. Je fais des erreurs, je suis hors de contrôle et parfois difficile à gérer. Mais si vous ne pouvez pas me supporter pour le pire, nul doute que ne vous me méritez pas pour le meilleur..."
"Donnez à une femme de belles chaussures et elle pourra conquérir le monde."
"Ce que je porte pour dormir ? Chanel N°5 !"
"Je ne veux pas être riche, je veux être merveilleuse"sa conique de tous les temps".
http://marilyn-pour-toujours.over-blog.com/pages/La_famille_de_Marilyn-1367745.html?fbclid=IwAR1ni01NOpAGNzoSxztzJcXRyG_qy5HMtMCF8Pz9YnEmUNSthGKi3e88gsk
cliquer sur ce lien
vendredi 4 juin 2021
Maria Hofker
Jardinière , Peintre Aquarelliste et poète
un minuscule terrain de 16 m sur 17 m
Elle ne veut y planter que des plantes vivaces
Ce jardin est son bonheur
Son imaginaire ,
C'est un lieu magique et clos
Son paradis
Elle y peint de multiples aquarelles
Panachées de toutes ces couleurs pastels
Qu'elle affectionne
Maria relie elle-même ses aquarelles ,et ses poèmes
dans des livres reliés de cuir
une couleur de cuir différente pour chaque année !
ayant vécu en Indonésie , elle en a adopté certaines
pratiques culturelles
comme les " Kaîbus" exercices spirituels (un art de vivre )
et la calligraphie
" Grâce à mes livres mon jardin vivra toujours
J'ai essayé d'y exprimer en mots et en images tous
ces secrets "
Deux peintures de son père , artiste également
et de son mari
ses fleurs préférées sont multiples
la liste serait trop longue à énumérer
des roses & des digitales & des arbustes à fleurs
toutes les plantes vivaces
des grimpantes
Elle s'y rend en vélo tous les jours
C'est l'heure du crépuscule : derrière l'arche de roses
il me semble voir une ombre qui bouge,
est-ce un ami qui de sa main me fait un geste d'adieu ,
comme celui que je voyais passer dans mes pensées ?
ou bien serait-ce les longues tiges des digitales
que le vent incline doucement
je suis dans mon jardin
" dés que j'entre au jardin , le temps disparait
l'âge ne compte plus . j'ai la certitude que rien de triste ne peut
m'y arriver , si ce n'est la difficulté de le quitter "
Maria Hofker
Une rose porte son nom
Je vous conseille ce livre
un jardin magique , hors du temps
clos , coupé du reste du monde
à bientôt
merci pour tous vos gentils commentaires
IRIS
N'oubliez pas d'installer la vignette de votre blog
Nous irons vous lire avec grand plaisir
jeudi 3 juin 2021
Histoire macabre : Edith Holden
Octobre.
Ses feuilles qui volent, ses citrouilles qui s’amoncellent, l’approche d’Halloween, les chocolats chauds, les livres au coin du feu et le chat qui ronronne (on dirait une petite vieille qui parle). Bon, stéréotypes certes, mais il n’empêche : j’adore l’automne. C’est le moment parfait pour parler d’Edith Holden et de son histoire macabre (après celles de Kay Sage et Eléonore de Toléde). Qui, en France, connaît Edith Holden ? Pas beaucoup de monde je crois, si ce n’est peut-être les passionnés de dessins naturalistes et de toute cette imagerie de campagne anglaise si bien décrite par Jane Austen.
Ces expositions, si elles peuvent paraître prestigieuses (et elles le sont en réalité), ne sont pas forcément une bonne chose pour la condition féminine : nous sommes au début du XXe siècle, et la condition féminine anglaise est tout sauf un modèle de progression. Edith fait partie de la petite bourgeoisie croyante anglaise : on attend d’elle, en plus d’un mariage convenable, qu’elle réussisse dans le domaine des « arts d’intérieurs », c’est-à-dire la musique, la couture, la broderie, les bouquets de fleurs, composer un menu et savoir un peu de cuisine, tenir une maison, et accessoirement, peindre. Principalement des fleurs, des animaux et à la limite quelques portraits (plus, ce serait indécent). Or, il s’avère qu’Edith peint très bien la nature, et elle adore cela, réellement, la nature est sa passion. On peut donc sans crainte l’exposer, puisque cette passion, si elle est bien réelle, ne s’oppose nullement aux préceptes de la femme parfaite de l’époque.
Bref. La notoriété est là. Edith se marie en 1911. Mais elle choisit un homme qui est à la fois convenable et qui lui convient : Ernest Smith, un sculpteur. Il est notamment l’assistant de la Comtesse Feodora Gleichen, elle-même sculpteur et designer d’objets décoratifs (elle fera notamment la très belle statue de Florence Nightingale). Au sein du studio de Feodora, le couple se lie avec plusieurs autres artistes, notamment le sculpteur Sir George Frampton (mais si, c’est lui qui a fait la fameuse statue de Peter Pan).
Pendant les années qui suivent son mariage, elle continue à peindre et à illustrer, et rencontre toujours un grand succès anglais.
Mais la tragédie est proche.
Le lundi 15 mars 1920, Edith se plaint de maux de tête. Mais cela lui arrive souvent, et on n’y fait pas vraiment attention. Son mari part comme d’habitude pour son studio et elle annonce sa volonté de descendre à la rivière pour voir les équipages universitaires s’entraîner. Lorsque son mari rentre le soir pour dîner, il trouve la table mise, mais pas d’Edith. Il suppose alors qu’elle est encore chez des amis, et ne s’inquiète pas, il soupe, se couche.
Edith reste une grande illustratrice naturaliste anglaise, qui a dépeint avec une formidable précision les espèces anglaises de l’époque, avec une touche de romantisme comme le produit si bien la société victorienne qui l’a vu grandir.
Il existe deux biographies d’Edith Holden : The Edwardian Lady: The Story of Edith Holden, Ina Taylor (1980), et The Edwardian Afterlife Diary of Emma Holden, K Jackson-Barnes (2013) (qui traite plus spécifiquement de sa mère, mais cela peut être intéressant). Par contre, je ne sais pas s’ils sont traduits en français. Il existe aussi une série TV, The Country Diary of an Edwardian Lady, visiblement disponible en DVD, en import anglais.