dimanche 8 juillet 2012

une grande nouveauté




Joseph Grimaldi (1778-1837) fut, en quelque sorte, le Charlie Chaplin du XIXe siècle. Il joua dans les plus prestigieux théâtres de Londres (Drury Lane, Sadlers’s Wells, Covent Garden), et fut l’une des plus grandes vedettes de son temps. Clown génial, d’une inventivité exceptionnelle, il créa et immortalisa à jamais les codes de son art, connut successivement la gloire, la fortune et la misère.
En dépit de bien des aspects tragiques de sa vie, son histoire, très réjouissante et particulièrement romanesque, raconte à la fois ses aventures personnelles (ses rencontres, ses amis, ses amours, ses désillusions, ses luttes, ses étranges péripéties) et l’art unique qui fut le sien. Nous découvrons la beauté de son métier. Et tout un monde disparu et magnifique : le Londres des années 1780-1830, la vie de ses théâtres et de ses bas-fonds, qui n’est pas sans évoquer la grâce des Enfants du paradis de Marcel Carné… Dickens n’a pas son pareil pour dépeindre cette époque avec humour et multiplier les histoires farfelues ou inquiétantes (histoires de vol, de brigands, de rencontres de hasard, de taverne) tout en faisant la satire de ce milieu du spectacle.
Plusieurs anecdotes dominent le livre : les scènes d’enfance avec un père excentrique et violent ; les premiers pas de Grimaldi sur les planches ; le récit romantique et poignant de ses amours ; les retrouvailles avec son frère marin après quatorze ans d’absence, et sa nouvelle disparition mystérieuse ; l’histoire des « six gentlemen et de six dames inconnues » où Grimaldi se voit fréquenter sans le savoir la haute pègre de Londres ; sa rivalité avec le clown Bradbury ; « l’histoire de l’homme à deux doigts », un voleur de grand chemin ; puis la fin de vie si émouvante, sa vieillesse prématurée et ses adieux sur scène à l’âge de 43 ans – sans doute parmi les plus belles pages du livre.
Ces Mémoires dressent le portrait d’un homme extraordinaire, d’un courage et d’une bonté morale exemplaires malgré la corruption de son milieu, et les drames qui ont marqué sa vie. Mais aussi le portrait d’un artiste unique, qui chercha sans cesse l’excellence.


sortie  en  mai  2012
   
j' ai juste recopié ce qui se trouve  au dos  
de la  jaquette  



la  maison   " musée  "
de Charles  Dickens
à Londres

à lire  devant  une  bonne 
tasse  de  thé 

bonne  lecture 
et bonne  découverte 

IRIS

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